MON HISTOIRE EN BREF AFIN DE MIEUX SE CONNAITRE
Dans ce blog, je vais essayer de passer en revue les élements qui pourraient empêcher quelqu'un de faire ce qu'il veut de sa vie.
Les limites de ce qui est concevable ou non.
Les limites de la société à accepter la différence.
J'aimerai aussi partager d'autres points de vue, d'autres expériences, je crois que le blog est top à ce niveau. Alors, hesitez pas à vous manifester, vous serez les bienvenus.
Bien entendu, je ne me limite pas à ça et cette activité reste marginale. Je crois beaucoup aux relations réelles et quotidiennes.
C'est un essai qui n'a pas pour l'instant de limites dans le temps.
Je vais tout d'abord dresser un portrait le plus juste possible de mon petit être, grain de poussière, "nano-particule" sur cette planete, elle-même poussière dans l'univers et le temps!!! (je crois que c'est important de re-situer l'action afin de pas trop nombriliser son monde :-))
Déja 40 piges! c'est fou comme ça tourne, alors pas de secret il faut mettre du charbon. Je suis pas seul à avoir cet age ou a l'avoir eu, alors pas de découragement, juste les "bonnes" questions. (au fait, qu'est-ce qui est bon ou pas? j'y reviendrais certainement... patience.)
A ce stade, je crois qu'il faut se poser les questions qu'est-ce que j'ai fait? qu'est-ce que je fait? qu'est-ce que je vais faire? sinon, c'est la glissade
Depuis le départ, pas mal de conneries et des BA (quand-même!)
Des études, que j'ai lachées tôt pour reprendre après avoir vu un peu la vie, voyagé, travaillé. Je passe donc un BTS en génie méca aprés un CAP et un BEP
Et puis j'ai bossé... pas mal a vrai dire...le service militaire au milieu qui m'a stoppé dans une carrière prometteuse dans la grande distribution. J'ai dit stoppé, je devrait peut-être dire sauvé ! Tout du moins, maintenant, je le vois comme ça.
Ensuite, j'ai pas mal navigué dans le sens propre comme au figuré, beaucoup de voile, des transats, des saisons aux Antilles. Du coup, j'en ai fait mon métier, en 92, je passe mon premier diplôme de marine marchande qui me permet d'être "skipper". Je continue à travailler sur les bateaux en Méditerrannée, . L'hiver est plutôt tranquille pour les naviguants (à cette époque tout du moins). Puis je monte une école de croisière, la Rochelle est choisie, plus particulièrement l'île de Ré. Ben oui, une île bien nature à l'époque (avec un pont...) pas trop loin d'une ville sympa, mèque de la voile... Tout baignais. Je trouve de l'argent afin d'acquerir un bateau indispensable à l'activité et c'est parti... Un vrai bonheur, une vie remplie, tout baigne encore.
Tout roule comme cela pendant quatre saisons ou j'enchaine les stages de croisères été-hiver, des sessions de formations aux futurs skippers, des participations en tant que notateur et jury aux examens des-dit skippers.
Je developpe aussi des séminaires d'entreprises (nouvauté à l'époque) ou les pauvres cadres font du vélos, des jeux de pistes, des chateaux de sable sur la plage et des régates en voiliers afin de mieux encaisser les séminaires professionnels où ils se font pressurer le citron pour... vendre plus! avec remise des prix et retour express en tgvpourparis.
En plein été, je bosse aussi avec les touristes pour les emmener en mer à l'assaut de Fort Boyard et de l'île d'Aix, écrin de nature posé sur l'eau des Pertuis, protégé des houles de l'océan par les îles d'Oléron et Ré. Des soirées coucher de soleil-punch-zouk et petites pepées viennent compléter le tableau d'une vie de dur labeur...
Entreprise, formalités, compta (très peu pour moi), charges, font aussi parti du lot quotidien... Ce qui assombri le tableau en plus du fait que je me perd un peu, que je m'eloigne de ma famille en la voyant relativement peu, mais ça je l'ai vu après...
Ben oui, à force de bouger, de s'exciter, on perd un peu la notion de la réalité, on se monte un vrai scénario dont on est acteur premier-rôle, metteur en scène, éclairagiste, roadie... Et un jour, ça se casse la gueule. Pourquoi tout ça, est-ce ça dont je révais? m'étais-je fourvoyé dans une impasse. Les responsabilités sur mes épaules bronzées, mes vrai désirs de bonheur simple??? où est la vérité.
Doute, quant tu me tiens! c'est vrai que l'objectif était de partir voyager en voilier, une belle parenthèse sans trop de limite (toujours) à voyager sur les mers du monde.
Tout se dérobe sous mes pieds, le temps s'arrête... et je reste là, à voir les choses de l'extérieur, en spectateur
Après... quoi? après... pétage de plomb!
Quoi qu'il en soit, le passé reste le passé, à moi d'en tirer les leçons, de corriger la trajectoire afin d'éviter la satellisation, l'explosion, ou la vaporisation (j'aime aussi)
Ben oui, 40 ans, c'est le bon age pour se remettre en cause: j'ai acquis (un peu) de sagesse, je connais (un peu) la vie et les gens (je veux dire les autres...) ainsi que les pièges courants.
C'est pas pour ça que je tombe plus dedans, ni que je doute.
Les doutes sont ce qui fait avancer, réfléchir. Tout le monde en a, les uns en tiennent compte, d'autre non. Moi oui, je vis dans mes reflexions, dans ce qui me procure quelque chose pour moi. Pas pour l'argent ni l'avoir (ça m'a joué des tours mais je suis plutôt satisfait).